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Relever le défi des incivilités routières

TRIBUNE / JUIN 2022


La menace que le réchauffement climatique fait peser sur la planète entière aurait dû inciter les Français à moins utiliser leur véhicule personnel.


Il suffit pourtant de se balader dans Courbevoie pour se rendre compte que les véhicules motorisés sont non seulement toujours aussi présents sur notre territoire mais qu’ils génèrent en outre de fortes nuisances.


Les incivilités routières (voire les délits) sont légion : les automobilistes n’hésitent pas à rouler à vive allure rue de la République pourtant limitée à 30 km/h. Il en va de même rue Eugène-Caron ainsi qu’au carrefour de la rue de Bezons et de l’avenue Gambetta. Certains soirs, des bolides circulent sur cette dernière au mépris de la sécurité des piétons et des autres usagers de la route.


Le stationnement anarchique est une véritable plaie. Les livreurs en fourgonnette se garent souvent en double file, en raison notamment d’une absence de politique cohérente de la majorité municipale en matière de logistique urbaine. Les particuliers ne sont pas en reste, les doubles files étant fréquentes matin et soir à la hauteur du square des Brunettes rue Jean-Pierre-Timbaud, le dimanche matin à l’angle de cette même rue et de la rue de l’Alma, en semaine rue de Colombes (entre la place Hérold et la rue Lambrechts).


Les bandes cyclables sont souvent squattées par des voitures à l’arrêt. Des scooters très bruyants sillonnent constamment les rues de la ville. L’interdiction de stationnement rue de l’Abreuvoir (à hauteur de l’agence de La Poste) n'est jamais respectée, alors même que les travaux dans cette rue ont considérablement réduit les voies de circulation et donc augmenté le risque d’accidents. Pendant le marché de Bécon le samedi matin, l’arrêt de bus situé rue Armand-Silvestre (en face du square Villebois-Mareuil) est souvent occupé par des véhicules personnels.


Courbevoie est devenue une zone de non droit en matière de circulation routière, le partage de la voirie publique, une gageure. La municipalité ne semble malheureusement pas particulièrement désireuse de remédier à cette situation. Nous avons ainsi personnellement constaté l’absence de verbalisation par les forces de l’ordre d’infractions pourtant commises sous leurs yeux (des voies longeant certains commerces semblant faire l’objet d’une bien étonnante mansuétude). Dans une commune d’une superficie d’à peine 4 km², il est plus que temps de proposer une véritable alternative à la voiture. Et pour cela, commençons par appliquer la réglementation.

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