TRIBUNE / AVRIL 2023
Il est grand temps que la mairie de Courbevoie prenne en considération les préoccupations des habitants du Faubourgde-l’Arche. Depuis une dizaine d’années, les résidents de ce quartier sont confrontés à une inexorable détérioration de leur cadre de vie, qui impacte négativement leur quotidien.
Les actes de délinquance sont en augmentation et ce n’est pas qu’un ressenti pour ces Courbevoisiens. Malheureusement pour eux, la municipalité n’a pas jugé utile de rouvrir l’antenne de la police municipale qui avait été supprimée il y a de nombreuses années. Ce quartier a grand besoin que les élus de la majorité prennent enfin les mesures nécessaires pour rétablir la sécurité et la tranquillité des riverains.
Ces derniers sont également confrontés à une détérioration de leur environnement urbain : la voirie est détériorée, les escaliers mécaniques situés à proximité du magasin Monoprix sont régulièrement en panne depuis le mois d’octobre 2022. Ce qui ne manque pas de poser de nombreux problèmes aux personnes en situation de handicap, aux parents avec des enfants en bas âge ainsi qu’aux seniors rencontrant des difficultés pour se déplacer.
Pour pallier le manque de verdure de ce quartier extrêmement dense et bétonné, la mairie a proposé d’installer une « forêt urbaine » à l’angle de la rue Eugène-Caron et du boulevard de la Mission-Marchand, voie particulièrement passante. Cette micro-forêt ne permettra pas d’améliorer sensiblement la qualité de vie des habitants du Faubourg-de-l’Arche. Les investissements pour rendre Courbevoie plus verte sont clairement insuffisants et les initiatives pour apaiser les mobilités et partager la voirie sont inexistantes.
La densification de ce quartier est devenue une problématique majeure. La construction de nouveaux immeubles va entraîner l’arrivée de plusieurs milliers d’habitants supplémentaires, ce qui engendrera des nuisances (notamment des difficultés de circulation et de stationnement).
À l’heure actuelle, le conseil de quartier ne semble pas permettre une prise en compte efficace de ces préoccupations légitimes. Il paraît par conséquent nécessaire de réfléchir dès à présent à de nouvelles formes de dialogue entre les habitants et la municipalité.